Les Meilleures Réponses aux Problèmes Anesthésiques les Plus Fréquents
World Small Animal Veterinary Association World Congress Proceedings, 2010
Yves P.S. Moens, Dr.med.vet., Dr habil., PhD, DECVAA

Lire la traduction anglaise: Best Response to the Most Common Anaesthetic Problems in Your Practice

Introduction

Les complications possibles liées à l'anesthésie des animaux sont nombreuses. L'information publiée concernant leur incidence est difficile à comparer et différente pour les pratiques ordinaires comparées aux centres qui traitent les cas référés. La définition de complication est fort variable tandis que la complication ultime est le décès de l'animal à cause de l'anesthésie. Des données récentes montrent une mortalité de 0.1% (chiens) à 0.2% (chats) pour des animaux sains. Le chiffre monte à 0.2% (chiens) et à 2% (chats) si les animaux sont malades. Les lapins présentent un taux de mortalité anesthésique jusqu'à 7%. Pour la majorité les complications cardiovasculaires et respiratoires sont à l'origine de la mortalité anesthésique. Ce taux peut être considéré bas mais est beaucoup plus haut que le taux de mortalité en anesthésie humaine. Ceci est certainement lié aux normes différentes utilisées pour la gestion péri anesthésique chez les animaux. Il est évident qu' une grande partie des complications est "self made" et peut être évitée par des mesures comme p.e.: désigner une personne pour le seul monitorage de l'anesthésie, la mise en place de monitoring électronique, une évaluation préanesthésique sérieuse avec estimation du risque particulier et stabilisation du patient, un déroulement défini de la procédure et la répartition des responsabilités, la mise en place de "checklists" et la prise de conscience du risque accru pendant les procédures urgentes et hors des heures normales. Il est maintenant évident que la phase post anesthésique immédiate (3hrs) est dangereuse: 50% de la mortalité anesthésique se situe dans cette période pour les chiens et >60% pour chats et lapins. Des complications dans cette période peuvent demeurer inaperçues faute de surveillance quelconque jusqu'au moment où p.e. une hypoxémie gravissime induit l'arrêt cardiaque. En surveillant et en utilisant des moniteurs adaptés il est possible de constater (et quantifier) p.e. l'hypercapnie, l'hypoxémie, l'hypotension, les arythmies, l' hyperthermie, etc.

Examples

Un problème commun de la pratique de l'anesthésie gazeuse est le réveil inopportun du patient ou l'impossibilité de le maintenir dans un stade de profondeur suffisant malgré le choix d'une concentration d'anesthésique gazeux élevé. Cette situation nécessite immédiatement le contrôle des réflexes, de la couleur des muqueuses (hypoxémie?), du débit d'oxygène, de la présence d'anesthésique volatil liquide dans la cuve, du raccordement correct du patient avec l'appareil anesthésique. Les actes suivants sont la compression manuelle du ballon, l'observation simultanée des mouvements du thorax, écouter et dépister ainsi des fuites dans le système, et contrôler la génération d'une pression positive dans le circuit en observant l'indication du manomètre. Intubation oesophagique, des fuites importantes (déchirures dans le ballon ou les tuyaux), un manque d'étanchéité au niveau du ballonet du tube endotrachéal sont des causes communes. Panting during anaesthesia following intravenous induction is sometimes present (opioid premedication) and makes deepening anaesthesia difficult. This panting increases dead space ventilation at the cost of decreased alveolar ventilation making uptake of volatile agent too low. The patient must be ventilated with intermittent positive pressure ventilation manually until a sufficient depth is reached and a more normal pattern returns. The addition of different connectors and sensors between the endotracheal tube and the anaesthetic system in very small animals has the same effect of increased dead space.

Paradoxically the use of intubation has been associated with increased complications and mortality in cats. Traumatic intubation due to inappropriate anaesthetic depth or large tubes are a likely reason. Increasing the dose of the induction agent and titrating properly until atraumatic intubation is possible, is indicated. In cats progressive obstruction of the endotracheal tube often goes unnoticed until almost total respiratory obstruction occurs. Inspection of the tube before intubation (use clear tubes) and careful observation of the respiratory pattern and its changes and the tube itself is indicated. In case of doubt a short disconnection and aspiration from the tube must be done. A cat should never be extubated and left immediately alone to recover. Careful inspection of respiratory pattern and mucous membrane colour will indicate upper respiratory airway obstruction (laryngeal spasm). It has been recently demonstrated that pulse monitoring and monitoring of oxygenation in cats with a pulse oximeter reduces mortality. Similarly upper airway obstruction is likely to occur in brachycephalic breeds. When blood pressure is monitored it is clear that hypotension (mean blood pressure < 60 mmHg) regularly occurs. The measurement obtained by non-invasive methods must always be regarded cautiously and supported by clinical confirmation. Hypotension should be treated first by checking anaesthetic depth and if necessary by reducing its concentration, second by administering fluids (saline, colloids) and in the last place by using inotropic or vasopressor drugs. A physiologically normal lower blood pressure in very young animals must be acknowledged. Bradycardia regularly occurs during anaesthesia not in the last place caused by opioids and alpha2 agonists (premedication). The degree of bradycardia that can be tolerated depends on the expected normal rate, acknowledgment of the fact that the patient is immobile, the age (very young tolerate bradycardia less), the degree of noxious stimulation, the possibility of acute vagal reflex. Atropine administration can cause undesired side effects (tachycardia, gastrointestinal) and should not be used unnecessarily. In case of alpha2 agonists severe hypertension will be the result. Clinical observation of good pulse quality, peripheral perfusion (CRT) and colour suggests not treating in the first place. A normal end tidal CO2 (capnography) and blood pressure supports this strategy.

References

1.  Brodbelt, et al. The Veterinary Journal 2009; 182:152.

2.  Brodbelt, et al. British Journal of Anaesthesia 2007; 99:617.

3.  Egger C. BSVA Manual of Canine and Feline Anaesthesia and Analgesia, 2007, 2nd ed.

 

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Yves P.S. Moens, Dr. med. vet., Dr habil., PhD, DECVAA


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